• SENEGAL - Le village de pêcheurs de KayarSENEGAL - Le village de pêcheurs de Kayar

    Kayar est un village de pêcheurs, situé à environ 58 km au nord de Dakar. Ce port de pêche artisanale est le troisième plus grand centre de pêche du Sénégal. Pendant la saison sèche, les pirogues se comptent par centaines sur la plage. Chaque soir, elles déchargent des tonnes de poissons qui nourriront la population de la presqu'île du Cap-Vert. Cependant, les pêcheurs doivent aller de plus en plus loin pour rapporter des prises de plus en plus petites.

    Les saisons de pêche

    Il y a une basse saison (de Juillet à Octobre) et une haute saison de pêche (de Novembre à Juin).  On dénombre environ 500 pirogues de pêche dans la basse saison et 1.163 en haute saison.

    Le début de la haute saison coïncide avec la fin des récoltes agricoles. C'est le moment où beaucoup de gens de l’intérieur des terres se déplacent vers les côtes afin d'obtenir un emploi, avant la prochaine saison agricole. Pendant la haute saison, la population de Kayar (18 000 habitants) peut doubler. L'économie locale est stimulée, mais les problèmes d'assainissement augmentent aussi.

    L’organisation des pêcheurs

    En termes de structure, la communauté des pêcheurs de Kayar est la plus avancé dans le pays. Palangriers, senneurs et commerçants sont tous organisés en associations, ce qui leur permet de mieux défendre leurs intérêts. Ces derniers sont également concernés par la baisse de stocks de poissons, et sont désireux de mieux gérer leurs ressources.

    Point d’émigration…

    Les nombreuses tentatives d'émigration clandestine au départ de Kayar ont récemment attiré l'attention des médias sur ce village de pêcheurs.

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  • SIERRA LEONE - Masque Sowei 

    Les heaumes des Mende de Sierra Leone sont réservés aux femmes. Et en particulier à une « société » secrète féminine nécessitant, pour y appartenir, un processus d’initiation. Au cours de l’initiation, les femmes occupant un rang élevé dans la société utilisent ce type de parure, symbolisant la fécondité, pour accueillir les plus jeunes après une retraite de trois mois dans la forêt. Les heaumes mende sont connus pour leur beauté, mais aussi pour les variations qui ont été apportées à la conception de chacun d’entre eux.

    Sources : « L’art de l’Afrique », Edition Place des Victoires ; « Comprendre l’Art africain » d’Emmanuel Pierrat.

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  • Le Tibesti est une zone désertique située au nord-ouest du Tchad. Elle est dominée par le massif de l'Ennedi où les aurores ont la couleur du sang. Il y a des milliers d'années, le Tibesti était une région pluvieuse. Infiltrées à cette époque, les eaux sont restées accumulées en d'immenses réservoirs souterrains. À travers les couches de grès poreux, des nappes alimentent des résurgences jusqu'à des centaines de km, comme à Ounianga Sérir. Les lacs ainsi formés ne subsistent qu'à l'abri de murailles naturelles qui empêchent les alizés d'y entasser du sable. Mais le vent pénètre par les moindres créneaux. Il pousse au milieu des flots des "langues de désert" alternant avec des marais foisonnant de roseaux. Ici et là, des rochers émergent des vagues, tels des navires pétrifiés. À mesure que les brèches s'agrandissent, le lac s'assèche davantage.

    Cette présence d’eau permet la vie d'une faune unique au Sahara. De plateaux en labyrinthes, on découvre des oueds verdoyants avec leurs arbres centenaires ou vivent de nombreux nomades et leurs troupeaux.

    TCHAD - La région du Tibesti-Ennedi

     Les Toubou

    TCHAD - Tibesti-Ennedi - Paysages (1)TCHAD - La région du Tibesti-Ennedi

    Le territoire des Toubou / Une femme toubou (cliquez pour agrandir)

    Ceux qui peuplent ces régions du Nord du Tchad sont connus sous le nom de Toubou, un terme plus ou moins approprié qui signifie en gros ceux qui habitent le Tibesti ou la montagne. Plus précisément, cette appellation désigne les Téda au Nord et les Daza au Sud.

    Les Toubou sont un peuple nomade qui, contrairement aux Touraeg ou aux arabes, sont exogames. Ils ont donc pour règle de se marier en dehors de la famille, du clan, de la communauté. On en retrouve ainsi à la fois dans le Nord du Tchad mais aussi à l’Est du Niger et au Sud de la Lybie.

    Les Toubou sont connus pour être un peuple farouche qui a su résister fièrement aux colons français.

    Peuple d’éleveurs, les Toubou nomadisent au gré des pâturages où ils posent leur tente ronde faite de nattes de palmiers.

    Dans les éboulis volcaniques poussent de rares plantes sauvages que les femmes toubous récoltent pendant les mois de disette. Les familles vivent surtout de lait, de dattes et de céréales (respectivement 12 et 20 kg par an et par habitant). La viande est réservée aux grandes fêtes. Seuls quelques chèvres et bourricots peuvent être, dans les villages, nourris de déchets végétaux. Les chameaux, eux, nomadisent au gré des pluies. En automne, les hommes rejoignent les palmeraies pour la récolte des dattes, après avoir confié leurs troupeaux à quelques bergers. Les femmes portent le voile, davantage pour se protéger de la poussière que pour obéir à la coutume islamique.

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  • TCHAD - Peintures rupestres (Tibesti-Ennedi)

    Globalement on compte au Tibesti, deux cents stations de gravures et une soixantaine de peintures auxquelles il faut ajouter celles des abords du massif, qui les rattache au Sahara Central ou à I'Ennedi, par où sont venus d'importants apports culturels de la Nubie et au Soudan.

    Musée de la préhistoire à ciel ouvert, l’Ennedi regorge de peintures rupestres qui témoignent de la vie des nomades. On peut y voir des scènes de chasses avec des chevaux mais aussi ce que l’on appelle les chameaux volants (au galop en fait).

    A Terkei notamment, on peut admirer une grande vache peinte à même la roche.

    Ces gravures et ces peintures datent du 4ème millénaire avant J.C. : faune sauvage incisée à traits très profonds, quelques personnages sommaires à têtes rondes piquetées ; faune sauvage dans la transition néolithique ancienne, des bœufs incisés, des girafes.

    Dans la période bovidienne moyenne, on remarque : le style de Tamada, boeufs polychromés, hommes et femmes ; le style de koko : la vie du village, nombreuses représentations des cases, joueurs de harpes, femmes broyant les grains, la chasse aux lièvres….

    Ces sites, très fragiles, sont malheureusement parfois endommagés et grattés. Un gros de travail de conservation et de protection reste à faire. Surtout si les touristes commencent à venir plus nombreux.

    Aucun site du Tibesti n'est classé Patrimoine mondial de l'Humanité par l’UNESCO.

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  • TCHAD - Tibesti-Ennedi - Photos

    (En photos : les lacs d'Ounianga Serir)

    La région d’Ennedi comprend 18 lacs interconnectés. Il s’agit d’un large complexe de lacs (62 808 hectares) dans un environnement hyperaride et d’un paysage naturel exceptionnel qui doit sa beauté à la variété spectaculaire des formes et des couleurs. Les lacs – salé, hypersalé ou d’eau douce – sont alimentés par des eaux souterraines et se divisent en deux groupes, séparés par une quarantaine de kilomètres.

    §  Ounianga Kebir comprend quatre lacs dont le plus grand – le lac Yoan – s’étend sur 358 hectares avec une profondeur de 27 mètres. Ses eaux hypersalées ne recèlent que des algues et quelques micro-organismes.

     

    §  Le deuxième groupe, Ounianga Serir, comprend quatorze lacs séparés par des dunes de sable. Des roseaux flottants, qui couvrent presque la moitié de ces lacs, atténuent l’évaporation. Avec 436 hectares, le lac Teli est le plus vaste de ce groupe mais sa profondeur ne dépasse pas 10 mètres. Grâce à la bonne qualité de leurs eaux douces, certains de ces lacs abritent une faune aquatique, notamment des poissons.

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