Grâce aux efforts déployés par les dirigeants de la région, l’autoroute côtière ouest-transafricaine de 4500 kilomètres, reliant Nouakchott en Mauritanie à Lagos au Nigéria a vu le jour en 2005. Ce programme sous impulsion du NEPAD vise à renforcer les liens économiques et les échanges commerciaux entre les pays du continent. Le commerce intra-africain ne représente qu’environ 10% de la totalité des échanges extérieurs des pays du continent, le niveau le plus faible de toutes les régions du monde. Ceci du fait que les réseaux routiers et ferrés du continent ont été construits le plus souvent pour desservir les ports plutôt que relier les pays de la région.

Cette autoroute vise à stimuler les activités économiques de la région, en particulier le commerce, en facilitant l’accès des personnes et des marchandises aux marchés locaux et régionaux. Des services de transport fiables et peu onéreux encourageront le développement des affaires et les investissements en Afrique. L’amélioration du réseau autoroutier pourrait avoir un autre avantage : en 1999, environ 10% du nombre total de décès recensés sur les routes dans le monde se sont produits en Afrique subsaharienne, alors que cette région ne compte que 4% environ de l’ensemble des véhicules immatriculés dans le monde. De meilleures routes permettront de réduire le nombre d’accidents et de sauver des vies, en plus de réduire la durée des voyages.

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Les poupées de fertilité (Akua-ba) sont très répandues et recherchées pour leurs vertus protectrices. Elles sont portées par les femmes placées dans leur dos, enroulées dans les vêtements avant leur mariage et pendant toute la grossesse.

L’origine du rite

Il y a fort longtemps, une jeune femme Ashanti, nommée Akua ("née un mercredi") avait des difficultés à avoir un enfant (Ba). Elle alla consulter le guérisseur, qui lui recommanda de faire sculpter un petit enfant de bois, et de le porter, le nourrir, le traiter comme elle l'aurait fait avec un enfant de chair et d'os.

En l'apercevant avec sa poupée de bois sanglée sur son dos, les villageois la pointaient parfois du doigt en se moquant  "regarde l'enfant d'Akua !" (Akua Ba). Mais Akua devint enceinte et donna la vie à une petite fille pleine de santé.

Son succès encouragea les autres femmes ayant les mêmes difficultés, à faire également sculpter de petites poupées de bois. Elles les nommèrent Akua'ba (l'enfant d'Akua) en son honneur. (NB : pluriel Akua'mma)

Dans les faits, le rite des poupées Akua'mma est plus complexe. La poupée devant être portée certains jours, parfois déposée sur l'autel familial, la future mère devant également absorber des potions et se baigner ou se laver avec des infusions. Une fois l'enfant né, ce qu'il advient des poupées est très variable. Certaines sont données en signe de reconnaissance au guérisseur qui en a demandé la confection. Il les ajoute sur son autel, un nombre important étant le signe de son pouvoir. D'autres fois, elles sont données aux enfants comme jouet.

On pensait aussi qu'une belle poupée influencerait la naissance à venir d'un bel enfant. Dans ces cas, l'Akua'ba se devait d'être très beau : belle tête, long cou etc…

Si la femme ne donne pas naissance, il est rapporté que parfois elle continue à garder son Akua'Ba et sera enterrée avec lui.

Ces poupées sont souvent achetées chez le sculpteur local par les pères ou les maris, mais peuvent aussi être sculptées des mains mêmes de ces derniers.

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Le peuple Ashanti est un peuple africain de la région centrale du Ghana, régis traditionnellement par un roi appelé Asanthehene. Les prêtes ashanti, quasi divinisés, sont en permanence en connexion avec l’au-delà, dont ils peuvent instantanément décrypter les messages divins. Les Ashantis croient en l’existence de sept âmes, correspondant à chaque jour de la semaine. Ainsi, on donne le nom du jour de la semaine au bébé qui vient de naître. Les Ashantis croient également à la réincarnation : l’âme repart vers le Créateur. La lignée patriarcale réside chez les ancêtres, tandis que le lien matriarcal ne réside que par le lien du « sang ». Un enfant peut devenir une personne identique sans vraiment l’être par rapport à un défunt (souvent l’enfant porte le nom et prénom du défunt).

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La Ghana Railway Corporation exploite les chemins de fer du Ghana. C’est un organisme public chargé de la gestion efficace du réseau ferroviaire national afin d'améliorer la fluidité du mouvement des marchandises et des passagers.

Histoire

Les opérations débutèrent en 1898, sous la direction du service public de la « Gold Coast » (Gold Coast Civil Service), dont le siège était à Sekondi. Le siège fut transféré à Takoradi, après la construction du Port de Takoradi, et les chemins de fer et les ports furent conjointement administrés en tant que Ghana Railway & Ports Authority. En 1976, la SMCD 95 sépara la voie ferrée des ports, pour en faire la Ghana Railway Corporation. La société bénéficia du statut de société publique jusqu'au 19 Mars 2001, date à laquelle elle devint une société à responsabilité limitée.

La ligne orientale (Eastern Railway) de 304 kilomètres fut construite en 1923 par les Britanniques, dans le but de transporter les minéraux et le cacao. La construction du réseau ferré du Ghana commença avant même l’existence d’installations portuaires, et les locomotives et autres équipements devaient être délestés sur la plage.

Aujourd’hui…

En 2010, un contrat a été signé pour la construction d’une ligne de chemin de fer reliant Paga (à la frontière avec le Burkina Faso) à Kumasi, en plus d'une branche de Tamale à Yendi.

Le réseau de chemin de fer au Ghana ressemble à un grand «A» majuscule, avec 3 composants :

§  une « division occidentale » (la jambe gauche du "A") reliant Secondi / Takoradi à Kumasi (280 km),

§  une « division orientale » (la jambe droite du "A") reliant Accra à Kumasi,

§  et une « division centrale » (la barre horizontale du "A") reliant Huni Valley à Kotoku.

Le réseau, long de 953 km, comprend des embranchements sur la "division occidentake" à Prestea et Awaso, un embranchement à Kade sur la "division centrale", et les embranchements à Tema et Shai Hills sur la «division orientale ».

Très peu du réseau ferroviaire est toujours en activité. Les seules lignes fonctionnant de façon certaine sont : Accra-Tema, Accra-Kotoku et Awaso-Dunkwa et Sud de Takoradi.

Le réseau est à voie unique, à l'exception d'environ 30 km de double voie entre Takoradi et Manso, sur la ligne occidentale.

Les travaux sur le réseau...

En 2007, un consortium dirigé par Kampac Oil Co, basé à Dubaï, a signé une concession d’1,6 milliard de dollars pour développer le chemin de fer de l'Ouest. Plus de 500 kilomètres de lignes doivent être construites à partir d’Awaso vers Hamile, près de la frontière burkinabaise. Le gouvernement a accordé une concession d’1,4 milliard de dollars pour le chemin de fer de l'Est vers Peatrack, plus tôt dans l'année.

En 2008, deux Trains à unités multiples diesel ont été commandés auprès de la société China CNR Corporation Limited, pour un service de navette entre Accra et Tema. La ligne a été mise en service en Octobre 2010 ; et en Décembre 2010, les travaux ont commencé sur une extension du port de Tema.

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(Morceau joué par Toumani Diabate)

La kora est un instrument de musique à cordes africain. C'est une harpe-luth mandingue (Sénégal, Mali, Gambie, Guinée, Sierra Leone...). Il ne faut pas confondre la kora avec d’autres instruments à cordes assez similaires tels le n'goni ou le bolon.

La kora est constituée d'une grosse demi-calebasse de 40 à 60 cm de diamètre, évidée et percée d'un trou de 10 cm de diamètre en guise d'ouïe.

Elle est recouverte d'une peau de vache (de bœuf, de cerf ou de daim), maintenue par des clous de tapissier enfoncés dans la calebasse suivant des motifs variés, qui sert de table d'harmonie et dont dépend l'ampleur du son.

Les cordes de la kora reposent sur un grand chevalet en bois, maintenu sur la peau par la seule pression des cordes dont le nombre est généralement de 21. Les boyaux d'autrefois ont été aujourd'hui remplacés par du fil de pêche de différents diamètres.

Dans les années 1980, le musicien et compositeur Robert Grawi a conçu un instrument électro-acoustique inspiré de la kora : la gravi-kora, au corps épuré en acier, sans caisse de résonance, qui se branche sur un amplificateur comme une guitare électrique.

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Le Nigéria est :

-         Le pays le plus peuplé d’Afrique : 170 123 740 d’habitants

-         Le premier pays producteur de pétrole du continent ; au coude à coude avec l’Angola.

-         La deuxième puissance économique d’Afrique, après l’Afrique du Sud.

-         Connu pour son industrie de la musique et son industrie du film dynamiques…

-         A acquis son indépendance du Royaume-Uni le 1^er octobre 1960

-         Un état fédéral, comme le sont les Etats-Unis, les deux Soudans, l’Ethiopie…

-         Composé de trois ethnies majeures : les Haoussas, au Nord du Nigéria ; les Yorubas et les Igbos, au Sud.

-         Composé principalement de chrétiens (au Sud) et de musulmans (au Nord du pays).

La  capitale du Nigéria est Abuja (prononcer ‘aboudja’), et non plus Lagos (‘légosse’), qui reste néanmoins une capitale économique et culturelle. La ville d’Abuja est une « ville nouvelle », créée spécifiquement en 1991 pour désengorger Lagos, et offrir une meilleure alternative. Elle est située au centre du pays pour ne favoriser aucune ethnie, et donc marquer la neutralité.

Le drapeau du Nigéria est composé de trois bandes verticales. Les deux bandes vertes représentent les forêts et la richesse naturelle abondante du Nigéria. La bande blanche représente la paix. Il a été créé par un étudiant nigérian, Michael Taiwo Akinkunmi, dans le cadre d’un concours national en 1959, pour trouver le nouveau drapeau du pays nouvellement indépendant.

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